Le nom de Schleif s’explique facilement. Il provient du mot « slîfe », un terme du moyen haut allemand signifiant « Schleifmühle ». Le nom se retrouve dans les toponymes « Auf der Schleif » à Echternach et « In der Schleif » à Baschleiden.

« Schleif » est un  nom de moulin que l’on retrouve par endroits en Allemagne.

C’est à deux reprises que Schleif a joué un rôle d’une certaine importance. Ce fut tout d’abord le cas lors de la construction de la ligne de chemin de fer entre Wiltz et la frontière belge, ensuite au cours de la bataille des Ardennes.

La vie à Schleif changeait déjà pendant la période de construction de la ligne ferroviaire, car les matériaux de construction y étaient entreposés et le percement d’un tunnel en direction de Benonchamps y prenait son départ. Après la mise en service de la ligne en 1888, on constatait rapidement qu’elle pourrait avoir des répercussions économiques favorables. Des voix s’élevaient alors pour exiger l’installation d’un bureau télégraphique à Schleif-Gare et des liaisons postales jusqu’à Rambrouch, via la route nouvellement aménagée entre Attert et Derenbach. La construction des routes Schleif-Doncols et Schleif-Grümelscheid était également favorisée par l’aménagement de la ligne ferroviaire, car ces routes assuraient de meilleures liaisons avec la station de Schleif. Même une halle à marchandises était érigée près de cette station, mais elle ne restait pas très longtemps en service. Un préposé local 4e classe assurait le service à l’arrêt de Schleif jusqu’après la Deuxième Guerre mondiale. Les derniers préposés étaient M. Wener, M. Diedtrich et Jean Steffen. Le dernier billet de transport de cette ligne de chemin de fer fut délivré en date du 23 septembre 1967.

Le 24 novembre 1914, un envoi de vêtements et de produits alimentaires quittait la gare de Schleif ; ces dons avaient été collectés par le comice agricole de Doncols-Sonlez avec les dames Marie-Anne Plettschette, Berta Braquet, Marie Wiltgen et Félicie Blum, pour venir en aide aux victimes belges de la guerre. Un envoi du comice agricole de Noertrange, où A. Weinandy, J. Faber et I. Weinandy avaient assuré la collecte, suivait le 27 novembre.

Vers 1888 premières traces d’un Café à Schleif. Propriétaires Pierre Stoffel-Pauly de Grümelscheid. Le Café fut repris par après par Constant Bache de Doncols à l’occasion de son mariage en 1919 avec Lucie Boever, la nièce de Pierre Stoffel-Pauly. En 1954, fondation de la fabrique de couleurs Embecolor par les consorts André et Henri Mousel & Marie-Louise Bache et Norbert Bache, avec points de vente à Luxembourg-Ville, rue Chimay respectivement rue du Fossé . Après l’arrêt de production, les bâtiments furent acquis en date du 14 octobre 1982 par la commune de Winseler au prix de 4.000.000.- Flux. Cejourd’hui les bâtiments sont occupés par le service technique de la commune de Winseler.

Schleif
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